SYNOPSIS
Ce film s’attache à décrire la vie, les valeurs et les aspirations de familles tsiganes françaises basées en Franche-Comté depuis plusieurs générations qui ouvrent la porte de leur caravane et de leur cœur.
Pratique de la foi, problèmes de stationnement, travail, vie de famille, scolarisation des enfants, en partageant le quotidien d’Octave Adolphe et de ses proches, le film permet de dresser un état des lieux général du monde tsigane en France.
INTERVENANTS DU FILM
* le sénateur de Haute Savoie Pierre Hérisson, vice-président de l’Association des Maires de France, responsable du dossier tsigane au Sénat;
* l’évêque accompagnateur des gens du voyage Monseigneur Gilbert Louis;
* le maire de Lure, une commune qui accueille des voyageurs, Michel Federspiel.
PRESENTATION DU FILM
Grands voyageurs, semi-sédentaires ou sédentaires, ils sont près de 400000 Gitans ou Tsiganes en France. Au-delà de l’imagerie de la roulotte et du folklore du gitan, nous connaissons peu de choses sur ces Français voyageurs, dont les plus anciennes familles se sont installées sur le territoire il y a près de six siècles.
Ce film s’attache à décrire la vie, les valeurs et les aspirations de Tsiganes basés en Franche-Comté depuis plusieurs générations. Pratique de la foi, problèmes de stationnement, travail, vie de famille, scolarisation des enfants…, en partageant avec eux leurs problèmes quotidiens, le film permet de dresser un état des lieux général du monde tsigane en France.
La méconnaissance entre itinérants et sédentaires crée une méfiance réciproque : ces familles tsiganes ouvrent donc la porte de leur caravane et de leur cœur pour permettre aux gadgés (sédentaires) de partager et comprendre leur univers.
Comme la famille de Octave Adolphe par exemple, un manouche originaire de la ville de Lure en Haute-Saône, qui vit avec ses proches en semi-sédentaire sur un terrain dont il est propriétaire.Musicien et restaurateur de meubles, marié, père de quatre enfants, Octave parle avec humour et simplicité de son expérience, de sa foi, de ses ancêtres et de sa communauté.
Ainsi, l’âme des voyageurs se dessine peu à peu et nous interpelle : au pèlerinage tsigane du Sanctuaire de Notre-Dame de Mont-Roland où la foi s’exprime si charnellement aux travers des chants et de la musique ; sur le site de la prestigieuse Saline Royale d’Arc et Senans où ont été internés et sont morts de nombreux Tsiganes pendant la seconde guerre mondiale ; ou aux côtés des jeunes Tsiganes qui fréquentent avec enthousiasme le camion-école ou les stages de cirque de l’ASET.
